Tous les jours, une expérience nouvelle
explorer la vidéo/ explorer l'Inde/ mon quotidien / l'environnement qui m'entoure.
petites unités subjectives

moments qui me plaisent, qui me touchent, qui me font vibrer
enregistrer l'émotion, la légèreté. Etre hypnotisé par une magie du monde.
Magie des non-évenements. la simplicité. la vie. quand mon esprit atteint un niveau de fascination pour ce que je vois
rester immobile et regarder. prendre une bouffée d'oxygène en arrêtant de respirer.
Pénétrer la scène. Sortir de moi.
Accéder à une sorte de méditation. réceptivité maximale.
Yeux et oreille. sentiment clair. ICI.
être en haleine. hypnotisé.
jouir de la vision. être bien. n'être rien d'autre que cette scène, ce son et ce mouvement.
s'accorder ces minutes particulières.
pause. écart du fil.
s'accorder cette jouissance. "narcissisme de la vision"
pénétrer énergies invisibles
ce sur quoi personne ne s'arrête. privilège de l'artiste.
se nourrir du monde. Ouvrir ses sens.
stopper le contrôle de la vie sur moi
jouir de cette liberté que je me donne.
regarder d'un oeil nouveau, un oeil qui s'arrête. arrêter son regard.
s'arrêter volontairement, prendre le contrôle un court instant.
jouir du fait d'être extérieur. étrangère à la situation/ culture/ pays
jouir de ce décalage, s'oublier, être spectatrice du monde, s'effacer,
jouir de cet enregistrement
voler quelque chose à la vie
prendre ce pouvoir.
liberté. sentir une liberté.
jouer avec ces morceaux de vie. se les approprier.
prendre le dessus sur le temps
sur la routine
comme si les choses s'inversaient
réagir sereinement, sentiment léger de gagner quelque chose
ne pas laisser complètement filer ce temps. en capter quelque chose
le pénétrer comme pour le défier
et le montrer le plus possible,
le capturer, et le montrer, le donner,
comme une action contre et pour la vie
contre le cour de cette vie que l'on ne contrôle et choisi pas,
le cour de ce monde, de plus en plus rapide et monnaie monnaie monnaie,
s'accorder un moment de jouissance, avec ces propres éléments,
qu'il nous cache,
comme une feinte, un tour, un jeu, une revanche.

Mais que dit cette phrase, intime/docu


ces petits morceaux de vie. vies.
ces non-evenements
retour a une simplicité
maintenant, tout est événement, par la publicité, les habits , la mode,
tout essaye d'être remarquable, plus que le voisin, on ne voit plus rien.
scène sans artificialité, essence,
prendre le temps de regarder pour percer énergie de la situation
orgueil de regarder la ou l'autre ne regarde pas
prendre conscience de ce qui nous entoure
prendre conscience du quotidien
être émue par la vie, par le non-evenement
aller à contrario du monde actuel only événementiel
tracer un chemin, osciller dans le réel,
l'homme, celui qui créer le monde dans lequel il vit
celui qu'il est mais qu'il ne voit pas
pénétrer instants et lieux
je ne filme pas les stars du monde, pas le tag mahal, mais un immeuble modeste,
pas un maharaja, un homme qui travaille la terre
explorer le monde dans sa "normalité"
trouver la magie, la faille sensible,


ces longs plans fixes qui me font vibrer,
mais cette variété d'écriture
exploration, de l'environnement qui m'entoure, et du médium vidéo,
cette liberté de captation, de transmission
ce chemin que je me permet, cette marche
tranquille et sensible, instinctive,
comme nécessaire, une recherche,
observer ce vers quoi je tend,
jouer à capter
chaque jour se laisser aller vers quelque chose de nouveau,
savoir que ça va venir, s'arrêter devant,

cette phrase dit le quotidien,
elle dit la répétition (par le concept de tous les jours),
et la différence, par la différences des traits choisis,
elle dit que chaque jour l'homme vit,

elle dit ce que je ressent,
et elle dit l'Inde,
elle dit le travail, l'habitation, la terre et le béton,
elle dit les couleurs fades, et les couleurs belles,
les enfants et les vieux, le jeu et le mouvement,
le corps dans l'espace, elle dit que tout un chacun est,
elle dit la matières. la lumière, la fragilité.
la légèreté et l'envie,
la douleur de l'esprit dans l'indifférence du temps,
la multitude d'homme et la singularité de chacun,
elle dit l'horizon, elle dit ce mur existe,
cet homme ressent,
ce corps souffre et cette couleur éclate,


elle dit tout ça paisiblement
que tout peut-être léger et insignifiant,
que tout n'est affaire que de perceptions,
et dit que l'on peut choisir sa manière de percevoir,
mais que l'on ne choisi pas, car quelque chose est plus fort.